News Letter n°2023 - 11 du Samedi 18 Mars

Du centre de tri des déchets au recyclage

Le devenir de nos déchets, c'est un peu confus. On nous demande de trier à la maison ou au bureau, les poubelles sont collectées, les encombrants sont déposés à la décheterie : et après où tout cela va-t-il ?

Voyons comment fonctionne le centre de tri où les déchets sont acheminés par camion, triés puis envoyés vers l'usine de recyclage appropriée ou bien valorisés ou bien, encore et cela beaucoup trop enfouis.


1. L'arrivée des déchets au centre de tri

2. En amont du tri

3. Le Tri

4. En aval du tri

5. La valorisation

6. L'enfouissement

7. Pour aller plus loin


NB : vous l’aurez compris, si vous êtes déjà un spécialiste de la RSE ou une grande entreprise, cet article n’est pas pour vous. Cet article est destiné aux ME (microentrepreneur effectif de moins de 10 personnes) et aux TPE/PME (effectif de moins de 250 personnes), non concernées (pour l’instant) a priori par la CSRD, sauf si donneurs d’ordres et autres parties prenantes les interrogent sur leurs propres indicateurs. Mais, cela peut servir de source d’inspiration, je l'espère ! Je vous laisse juge.


L'arrivée des déchets au centre de tri

Nous l’avons vu (NL 2023 n°10), les déchets font l’objet d’une collecte en porte à porte :

  • Poubelles grises des déchets ménagers
  • Poubelles marrons des bio déchets à partir du 31 décembre 2023
  • Poubelles jaunes et poubelles bleues

Et sont amenés par camion au centre de tri.


Les déchets collectés en déchetterie sont eux aussi amenés au centre de tri.


Les centres de tri ont des organisations et rendent des services qui peuvent varier d’un centre à l’autre en fonction de leur environnement ou de l’écosystème local.


Voyons l’organisation type du traitement des emballages ménagers.

Différents métiers s’affairent pour rendre le service attendu :

  • des conducteurs d'engins,
  • des opérateurs de tri,
  • des conducteurs de camion,
  • des responsables de ligne,
  • des agents de contrôle,
  • des encadrants d'équipe...

et utilisent un matériel varié sur ses chaines de tri :

  • trémie
  • ouvre-sacs
  • trommel
  • cribles balistiques
  • séparateur magnétique ou overband
  • séparateurs de courant de Foucault
  • défineur
  • trieur optique
  • griffe
  • cabines de tri manuel par les opérateurs
  • robot avec bras articulés pour les refus de tri
  • presses à balles
  • presses à paquets

avec pour objectif de produire un maximum de matières premières secondaires en vue de leur valorisation.


C'est quoi toutes ces machines et ça sert à quoi ? Visitons le centre, nous les découvrirons au fur et à mesure.

En amont du tri

Les semi-remorques ou les bennes d’ordures ménagères déversent les déchets recyclables dans la zone de stockage Amont. Les apports sur le centre de tri sont différenciés dans des alvéoles :

en fonction des consignes de tri données aux producteurs de déchets :

  • emballages,
  • emballages et papiers,
  • cartons et papiers
  • plastiques et métal

mais aussi en fonction du type de contenant de collecte (vrac ou sac).

Le tri

Les déchets recyclables sont dirigés vers les trémies :

> Si la collecte des déchets recyclables est opérée en sacs, leur contenu est libéré par un ouvre-sacs. Les sacs plastiques sont récupérés pour être valorisés.

> Si la collecte est effectuée en bac, les déchets recyclables sont envoyés dans l’autre trémie.


Un premier tri en fonction de la taille des objets est effectué.


Les déchets recyclables sont dirigés dans un trommel (un crible rotatif de 12 m de long) afin de réaliser une séparation par taille des déchets.

Cette séparation granulométrique permet de sortir 3 flux :

  • un flux comprenant les objets de plus de 280 mm – la Grosse Fraction
  • un flux de déchets entre 180 et 280 mm – la Moyenne Fraction
  • un flux contenant des déchets de moins de 180 mm – la Petite Fraction.

Ces flux suivent ensuite des parcours différents sur la chaîne de tri.


Ces tris peuvent aussi être aidés par des séparateurs balistiques et des cribles rotatifs qui peuvent filtrer jusqu’à quatre fractions au sein d’un agrégat et effectuer le retrait des parties grossières.

Le tri des métaux

Les métaux sont extraits alors des autres déchets :

  • l’acier (aérosols, bidons de sirop …) grâce à un gros aimant (un séparateur magnétique) et
  • l’aluminium (canettes, boîtes de conserve …) par la machine à courant de Foucault.

L’acier est envoyé directement vers la presse à paquets et

l’aluminium dans une zone de stockage tampon avant d’être mis en balles.


Le tri des petites factions (inférieures à 180 mm)

Un crible à disques sépare les déchets de la petite fraction en fonction de leur taille :

  • Les objets inférieurs à 120 mm passent à travers les mailles et seront orientés vers le défineur.
  • Les produits supérieurs à 120 mm seront directement dirigés vers les tris optiques.

Le défineur reçoit les déchets de taille inférieure à 120 mm et laisse passer tous les objets ou morceaux d’objets inférieurs à 70 mm qui ne peuvent être valorisés et seront envoyés en refus de tri.

Les objets supérieurs à 70 mm, eux, sont alors dirigés vers la machine à courant de Foucault afin d’en extraire l’aluminium, puis vers une machine de tri optique.

Concrètement, la rotation rapide d’aimants posés sur un cylindre créée un champ magnétique qui va éjecter l’aluminium en dehors du flux des matériaux mélangés.


La machine de tri optique "réceptionne" les autres emballages et les papiers.

Grâce à une reconnaissance visuelle et spectrométrique (forme/couleur), elles dirigent le déchet sur le bon tapis suivant la force du jet d’air comprimé.

Cette cascade de tri optique permet de séparer les déchets selon leur composition.

le trieur optique utilise la technologie de la spectroscopie : Les objets sont éclairés par une lumière blanche. Chaque objet absorbe un ou plusieurs rayons de lumière selon sa nature et sa couleur et réfléchit le reste. Chaque objet a donc sa propre signature. Dans le visible, les rayons absorbés correspondent chacun à une couleur de l'arc-en-ciel. Dans l'infrarouge, les rayons absorbés correspondent à la matière des objets. La machine effectue une analyse du signal et est capable de classer les matériaux dans différentes familles. Les capteurs détectent la lumière renvoyée par l'objet et localisent le faisceau manquant. Cette absence détermine l'ADN des objets.


Une machine de tri peut comporter plusieurs canaux, par exemple :

Canal 1 : Séparation du flux plastique en PET Clair (bouteilles d’eau) du flux en PET Foncé (bouteilles d’eau gazeuse ou de soda)

Canal 2 : Séparation du flux en PEHD (bouteilles et flacons opaques de l’alimentaire et de la cosmétique) des briques alimentaires briques de lait ou de potage)

Les déchets sont analysés à l’aide de faisceaux lumineux dans le spectre visible (pour une identification par couleur) ou dans l’infrarouge (pour une identification des matières).

Les déchets ainsi reconnus sont ensuite séparés par des buses de soufflage présentes à la jetée du tapis du tri optique.


Les tables de tri


Les emballages triés arrivent dans une cabine de tri où des agents de contrôle retirent ou remettent, dans le bon flux, le déchet qui aurait été mal aiguillé.

Les déchets recyclables mal orientés peuvent être réinjectés dans le circuit pour être triés à nouveau.


Les tris peuvent désormais être aidés par des bras robotisés.

La technologie a, semble-t-il, conquis par sa structure compacte et sa rapidité d'installation.

La technologie combine un bras robotique (inspiré de ce qui existe déjà dans l'agro-alimentaire ou l'automobile) à l'intelligence artificielle. Le système de préhension des objets, basé sur une ventouse, est plus complexe, compte tenu de la grande variabilité des déchets à capter.


Un autre outil peut être installé en début de chaîne : la griffe pour attraper les films plastiques. Cet équipement effectue une séparation en continu des films souples, sacs plastiques et autres objets présentant un risque d'accrochage. Il répond ainsi à un double objectif :

> d'une part, il contribue à protéger les équipements des centres de tri contre les risques d'enroulement et

> d'autre part, il permet de capter et de valoriser les films plastiques présents dans la collecte étendue.


L'exemple de la table de tri des plastiques

Un premier opérateur vérifie sur sa table de tri, que ne passe que le flux PET clair (ou Polyéthylène Téréphtalate clair) constitué principalement de bouteilles d’eau.

Un deuxième opérateur est chargé de vérifier le flux PEHD (ou Polyéthylène Haute Densité) constitué des bouteilles et flacons opaques de l’alimentaire ou de la cosmétique. Si il repère des bouteilles en PET clair, il les renvoir sur l'autre table.

Les opérateurs de tri vont déposer les déchets mal orientés dans des goulottes appropriées :

  • Films plastiques pour les sacs de collecte et sacs alimentaires : Ils sont envoyés dans la presse à films.
  • Valorisation pour les autres emballages recyclables : Les emballages repartent au début du process pour être retriés
  • Refus pour les déchets non recyclables. Ils partent dans le compacteur à refus pour être valorisés en énergie électrique.

L'exemple de la table de tri des papiers

Les opérateurs de tri vont laisser passer les papiers sur la table de tri.

Les déchets mal orientés sont déposés dans des goulottes appropriées comme pour la chaine des plastiques.

En aval du Tri

Les déchets recyclables


En bout de chaine, les matières triées sont conditionnées au moyen :

  • d'une presse à balles pour les plastiques (hormis les films), les cartons et l’aluminium,
  • d'une presse pour les films en Polyéthylène (essentiellement les sacs de collecte)
  • d'une presse à paquets pour l’acier.

Les papiers sont automatiquement acheminés par des convoyeurs dans l’un des deux semi-remorques stationnées en permanence sur l’installation.


La zone de stockage aval permet de stocker les matériaux dans l’attente de l'expédition chez le recycleur.

Les refus de tri


Les déchets non recyclables retirés tout au long du process vont être acheminés par des tapis roulants vers le compacteur de refus de tri.

Le caisson plein est transporté jusqu'à l’Unité de Valorisation Energétique pour être valorisé.


Le verre


Le Verre, collecté séparément des autres emballages, est envoyé directement au recycleur.


La valorisation

L'objectif est que les déchets n'existent plus. Un fois triés, ils deviennent

des matières premières (dites secondaires), c'est le cas pour :

  • les plastiques
  • le bois
  • le papier et les cartons
  • le textile
  • le verre
  • les gravats
  • les métaux

Ils peuvent devenir source d'énergie ou être valorisé pour un retour utile à la terre sous forme de compost.


Le recyclage

Les produits triés sont donc envoyés dans les usines de traitement de chaque filière.


Le plastique peut se recycler 2 à 3 fois maximum. Une fois trié par type de plastique et compacté, il sera transformé de la manière suivante :

  • retrait de tous les "impuretés" (étiquettes, colle, petits déchets...)
  • broyage en paillette ou en petits copeaux pour être lavé
  • fonte pour être transformé en granulés.
  • Vente des granulés obtenus aux industriels qui les transformeront pour obtenir la nouvelle matière secondaire dont ils ont besoin (PET pour de nouvelles bouteilles, fibles de polyester, ouate, anoraks ... )


Le carton et le papier peuvent être recyclés 5 à 7 fois. Une fois trié et compacté, ils seront transformés de la manière suivante :

  • broyage des matières,
  • récupération des impuretés : agrafes, vernis, colle... en faisant bouillir les matières
  • séparation des fibres de cellulose entre elles et les autres matières.
  • lavage de la pâte qui s'est formée pour en extraire l'encre
  • séchage afin de produire des bobines de la nouvelle matière
  • fabrication de nouveaux emballages en carton, des journaux, des livres, des serviettes ou du papier toilette...


L'aluminium et l'acier se recyclent à l'infini. Une fois trié et compacté, ils seront traités de la manière suivante :

  • retrait des impuretés (étiquettes, colle, vernis, impuretés...) à basse température
  • broyage puis fonte à plus de 1600°
  • à cette température, la matière obtenue sera modelée pour obtenir des plaques, du fil, des barres, des lingots... selon les besoins des industriels


Le verre se recycle à l'infini. Il est traité de la manière suivante :

  • retrait de tous les éléments métalliques, faïence, bouchons, porcelaine, papiers par tri mécanique
  • Broyage du verre qui permet d’obtenir du calcin.
  • Le calcin est chauffé à très haute température (1400°C)
  • des adjuvents sont ajoutés : silice (sable), soude, colorants, calcaire qui entreront en fusion.
  • à cette étape de fusion, la pâte sera mise dans un moule puis soufflée pour former le nouvel objet en verre : bouteilles, bocaux, vases, pots…


Le bois recyclable est traité de la manière suivante :

  • broyage suivant différents calibres.
  • élimination des impuretés (fer, non-ferreux, pierres, plastiques,verre).
  • criblage des granulats
  • contrôle de la qualité.
  • 28% du bois collecté est destiné à une valorisation énergétique (granulés pour appareils de chauffage domestique) ;
  • 61% à un recyclage matière qui permet de fabriquer différents objets ou matériaux tels que du papier et du carton, des panneaux, des meubles, des palettes, des litières animales ….


La valoristion énergétique


Production d'électricité

Les refus de tri sont transportés jusqu'à l’Unité de Valorisation Energétique qui produit de l’électricité à partir de l’énergie issue de l’incinération de ces déchets non recyclables.


L’installation valorise toute l’énergie contenue dans les déchets via un groupe turbo-alternateur à condensation (GTA). La chaleur présente dans le foyer, transformée en vapeur, alimente une turbine, qui, couplée à un alternateur, va produire de l’électricité.


Une telle installation peut, entre autre, alimenter un réseau de chaleur urbain.


Il est à noter qu'une grande partie des investissements nécessités par une telle installation est consacrée aux traitement des fumées et des poussières.

Les Résidus d’épuration des fumées d’incinération des ordures ménagères (Réfiom) constitués de polluants et de réactifs partent en installation de stockage pour les déchets dangereux (Classe 1) où ils sont stabilisés chimiquement, puis enfouis dans des blocs de ciment afin d’éviter tout impact sur l’environnement.

Ce sont les seuls déchets du process de traitement qui ne sont pas valorisés.


Les résidus solides d’incinération, une fois refroidis, passent sur un scalpeur, une table vibrante afin d’en retirer les gros objets. Ils transitent ensuite sur la chaîne de mâchefers pour retirer les gros objets non incinérables grâce à un crible rotatif.

Un aimant va ensuite séparer les petits métaux ferreux et la machine à courant de Foucault va évacuer les non ferreux. Les déchets ferreux et non ferreux sont réacheminés en filière du recyclage.

Les mâchefers débarrassés des métaux doivent subir une maturation de quelques semaines pour être stabilisés chimiquement.

Ils sont valorisés en sous-couche routière. Ils remplaceront les granulats vierges extraits du milieu naturel.

https://syvalom.fr/uve-unite-de-valorisaton-energetique/

https://www.youtube.com/watch?v=8q-mwSlXAog&t=8s


La valorisation agronomique


Les biodéchets (déchets de cuisine organiques et petits déchets verts de jardin) collectés séparément des ordures ménagères résiduelles, sont traités pour en faire du compost.


Les bennes ou les semi-remorques déversent les biodéchets sur la zone de déchargement de l’Unité de Valorisation Agronomique.

Une fois déchargés, les biodéchets sont broyés afin de faciliter leur fermentation. Ils sont humidifiés pendant le broyage avec l’eau pluviale récupérée.

Après humidification, les biodéchets sont placés pendant 1,5 mois dans des boxes bâchés afin qu’ils fermentent. Les biodéchets se décomposent grâce à la présence de micro-organismes ayant besoin d’oxygène et d’eau.
Les paramètres de dégradation aérobie sont constamment contrôlés grâce à une sonde placée dans les boxes directement reliée à la salle de quart. Ainsi les ventilateurs se mettent automatiquement en fonctionnement.

Une fois le processus de maturation achevé, les biodéchets sont emmenés au criblage.

Les biodéchets sont passés au cribleur afin d’enlever toutes les impuretés, majoritairement du plastique.

Les refus du criblage seront traités comme les autres refus de tri.


Chaque lot mis en compostage fait l’objet d’un suivi individualisé : un identifiant lui est attribué afin de rattacher toutes les données d’exploitation (oxygène, température, matières premières, durée de process …) et ainsi en assurer la traçabilité.

Après analyse par un laboratoire indépendant, le produit peut recevoir l’appellation “Compost” selon la norme NFU 44-051 révisée.


Le compost est revendu aux agriculteurs pour être utilisé en amendement organique.

L'enfouissement

Malheureusement, cet organisation qui aboutirait à un taux de déchets ultimes proche de "zéro", alors qu'elle parfaitement opératuionnelle, est loin d'être appliquée partout.

50 % des déchets sont encore aujourd'hui enfouis !!!


L'obligation du tri à la source des biodéchets devraient répondre en partie à ce problème, à condition que la collecte soit correctement organisée.


Le casier d'enfouissement


Un lieu d’enfouissement des déchets est contraint de respecter de nombreuses règles pour protéger l’environnement.

Notamment, les installations doivent, être situées à l’écart des nappes phréatiques afin d’éviter les contaminations.


Le casier (ou alvéolde) est préparé pour limiter les infiltrations.

Il doit permettre la collecte des biogaz et le drainage des lixiviats.


Le casier est creusé dans le sol.

Le fond et les flancs sont recouverts d'une géomembrane étanches aux fluides.

Des couches de sable /bentonite (argile spécifique avec capacité de rétention d'eau mais qui ne gonfle pas) peuvent jouer un rôle supplémentaire contre les infiltations.


Les déchets, livrés par camion et pesés, sont déversés chaque jour dans le casier. Ils peuvent être recourverts d'une fine couche de terre à la fin de chaque journée.

Un compacteur tasse les déchets.


Le casier sécrète des lixiviats et des gaz.

Ces eaux polluées sont produites par le passage des eaux de pluie à travers les déchets et la décomposition des déchets eux même. Elles contiennent des métaux, des nutriments, des sels, des acides organiques, des huiles et des graisses et des coliformes (bactéries) fécaux.

Le captage de ces eaux, les lixiviats, est réalisé par le réseau de couche de drainage, un système de pompage et un lieu de stockage. Ces eaux sont ensuite traitées dans une station d'épuration locale.


La décomposition des déchets entraine l'émission d'une grande quantité de biogaz (méthane et dioxyde de carbone). Des systèmes de collecte permettent de les utiliser comme source d'énergie. Ils sont encore quelquefois simplement brûlés.


Les opérations de contrôle se poursuivent après la fermeture du casier, tant que la production des lixiviats et du gaz se poursuivent.


Le site est ensuite réamégagé et paysagé.

On estime que les déchets sont digérés en une trentaine d'année.


Pour aller plus loin

Quelques impacts d'un traitement efficace des déchets sur l'extraction de matières premières

  • L'énergie produite à partir d'une tonne d'ordures ménagères incinérées permet d'économiser 150 litres de fuel
  • 250 000 tonnes d'ordures ménagères brulées correspondent à 5 000 tonnes d'équivalent pétrole de gisement évitées, contribuant directement à diminuer les émissions de gaz à effet de serre
  • Fabriquer 1 tonne de papier recyclé permet d'économiser 3 tonnes de bois, 20 000 litres d'eau et 1 000 litres de pétrole


Je me répète : Le meilleur déchet est celui que l’on ne produit pas !

et comprendre comment ça se passe incite à agir et à améliorer ses comportements.


Nous verrons la semaine prochaine ce qu'il advient des déchets des entreprises et des collectivités.


RAPPEL : N’hésitez pas à suivre du 25 mars au 9 avril 202, la semaine « Tous au compost » qui en est à sa 10ème édition ! https://tousaucompost.fr/: c’est dans un mois tout juste !



à bientôt dans un prochain post : pour en savoir plus, continuer à se former, échanger les bonnes pratiques et changer nos habitudes.


Transition écologique signifie avant tout Transformation des modes de vie.


Bonne semaine !

Et vous ? que pouvez-vous faire dans votre entreprise ?


N’hésitez pas à vous abonner et à liker bien sûr.

En parler ? https://www.rsepourtous.fr/rendez-vous

A la semaine prochaine

Environnementalement Vôtre

Véronique

RSE POUR TOUS

Copyright Véronique Mascré//RSE pour Tous - Tous droits réservés