News Letter n°2023 - 39 du Samedi 30 Septembre

Rapport Durable et Experts-Comptables

Episode 27

CSRD = Corporate Sustainability Reporting Directive

= Directive sur les rapports de durabilité des entreprises


,La semaine dernière, je me suis évertuée à rapprocher rapport durable et compta durable.

Je vous propose de parler encore de comptabilité, à la suite du congrès de l'ordre des experts-comptables qui a lieu cette année à Montpellier ces 27, 28 et 29 septembre 2023.

Le Thème du congrès : la facturation électronique et la data.

Un congrès dynamique avec plus de 10000 participants dont 7000 experts-comptables, chiffre important puisque la profession compte un peu plus de 21 000 professionnels inscrits.

Ce qu'il faut souligner, c'est que les experts-comptables sont l'interlocuteur de base (ou privilégié) des solo, micro et TPE et de quelques PME, soit 96% des entreprises françaises, qui emploient une personne en activité sur 2 en France.


Les objectifs annoncés du Congrès sont :

  • de faire comprendre aux professionnels les enjeux de la facture électronique au-delà de la réglementation,
  • de leur faire prendre conscience de l’omni présence de la DATA et de ses impacts
  • et de conduire les professionnels à intégrer ces changements dans l’organisation de leur cabinet et dans l’évolution de leurs missions.

NB : vous l’aurez compris, si vous êtes déjà un spécialiste de la RSE ou une grande entreprise, cet article n’est pas pour vous. Cet article est destiné aux ME (microentrepreneur effectif de moins de 10 personnes) et aux TPE/PME (effectif de moins de 250 personnes), non concernées (pour l’instant) a priori par la CSRD, sauf si donneurs d’ordres et autres parties prenantes les interrogent sur leurs propres indicateurs. Mais, cela peut servir de source d’inspiration, je l'espère ! Je vous laisse juge.


Voyons :

  • Les thèmes du Congrès
  • La facture électronique
  • La DATA
  • Stratégies pour une nouvelle ère
  • et RSE/ESG/Rapport durable dans tout ça
  • Donner l'exemple : un congrès écoresponsable

LES THEMES DU CONGRES

Le Thème du congrès est décliné en 3 axes :

  • la facturation électronique elle-même
  • la data
  • l'évolution de la profession, conséquence directe des 2 premiers thèmes

LA FACTURE ELECTRONIQUE

La facturation électronique, qui devait être rendue obligatoire à partir de juillet 2024 et dont l'échéance a encore été repoussée,

  • oblige les cabinets, non encore organisés, à opérer une transformation de leur organisation avec les outils adéquats. En principe, les informaticiens se sont chargés de préparer les outils nécessaires : reste à choisir le bon, à s'équiper et à se former.
  • mais surtout à préparer leur clients à cette transition

Certains experts comptables, mais à ma connaissance on ne dispose d'aucune statistique là-dessus, seraient encore à la traîne, c'est-à-dire qu'ils géreraient encore beaucoup de papier.

Pour ceux-là, effectivement, si c'est réellement le cas, il y a une véritable transformation car changement de réflexe à opérer, et comme tout changement ce n'est pas instantané.


Quand j'ai dématérialisé nos opérations dans mon cabinet en 2009, il y a 15 ans, cela a pris 18 mois environ (changer ses réflexes et ceux de son équipe, c'est long) pour passer de une à 2 boîtes archives par client à une à 2 boîtes à archives papier par an pour l’ensemble du cabinet.

Vous n'imaginez pas le gain, certes du papier, mais aussi :

  • en classeurs, place dans les armoires (et surfaces de bureaux), gestes (pas de classeur à ouvrir à fermer à chaque fois que l'on cherche une information) et d'une multitude d'accessoires de bureau devenus inutiles
  • en confort au moment de la révision des comptes ou d'un contrôle fiscal (même le contrôleur est bien content d'avoir de la fluidité on a recherche d'informations) et pour le bien-être au travail, mon dos dit merci à toute cette "modernité", pour ne plus avoir à transporter ou manipuler tout ce papier, si lourd
  • en temps, en évitant toutes ces manipulations
  • en mise à disposition de l'information, la fameuse "data" dont on parlera ci-après

Toute une série de coûts cachés évités.

Néanmoins il restait pour obtenir ce premier niveau de fluidité, de lourdes opérations de nommages, de recherche de documents perdus, d'informations provenant de sources diverses et donc un gros travail de préparation en amont, et donc du temps et des ressources allouées. Questions aujourd'hui résolues par les outils proposés.


La facturation électronique devrait faire disparaître toutes ces tâches devenues inutiles.


On n'oubliera pas, tout de même, que pour les toutes petites entreprises, 80% des factures sont en réalité des notes de frais, qui passent donc par des tickets de caisse, traités par le système "facturation électronique" sous-forme de fichiers généralisés dit «e reporting » (le fournisseur envoie, non pas des factures, mais un listing (son ticket Z) en fin de période à l’administration).

Cependant le client, lui, doit toujours gérer justificatifs et rapprochement, et même si des outils de capture de données existent, (ils sont encore très chers, et pour 20 ou 30 tickets par mois le jeu ne vaut pas la chandelle), la discipline «administrative» demeure.


  • SCOOP ! Lors de la conférence de clôture, le ministre de l'économie en personne a annoncé les dates de mise en ligne de la Facturation Electronique :
  • une étape de test du portail public en 2024,
  • une mise à l’essai de la plateforme sur une base volontaire en 2025,
  • et une mise en place définitive en 2026.
  • Cependant ce calendrier conserve un certain degré de flou renforcé par l'annonce la veille du Directeur de la DGFIP :
  • Fin 2024 : livraison du portail public de facturation
  • Début 2025 : qualification et tests
  • 2025 : phase pilote du portail public de facturation
  • 2026 : année du déploiement (obligation de réception et d’émission)
  • 2027 : montée en puissance du dispositif.
  • Ma petite remarque perso :

S'il était possible de profiter de ces reports pour parler un bon français, et nommer les choses de façon un peu plus ... gracieuse ?

e-reporting, passe encore, mais e-invoicing ! Molière, Racine et Corneille doivent se retourner dans leur tombe et Shakespeare, se tordre de rire : n'est-il-pas ?

e-facture ou e-facturation coulent pourtant de source ! qu'est-ce qu'on est allé chercher !

e-facturette ou e-caisse (puisque l'information provient des logiciels de caisse)

pourraient peut-être recevoir l'approbation du nouveau secrétaire perpétuel de l'Académie Française.

Qu'en pensez-vous ?

NB : je viens de mener une petite recherche sur l'étymologie du mot "invoice", mot de langue anglaise traduit en français par le mot "facture". Et bien, cela viendrait du vieux français "envois".

(comme management qui nous renvient en boomerang du vieux français "ménager' qui au XVIème siècle signifiait "conduire son bien, sa fortune avec raison".

LA DATA

La data, la donnée, est un enjeu majeur : ce n'est pas une nouveauté.

Le métier de la comptabilité, c'est du traitement de datas : la comptabilité ramenée au geste de base, c'est du traitement de données et si elle avait été inventée de nos jours, ce qu'on appelle, dans le jargon comptable, les « journaux », auraient été appelés bases de données.

Ce qui se passe aujourd'hui, est que, si les méthodes comptables actuelles, grosso modo inventées en 1492, ont globalement peu variées, les outils mis à disposition :

  • entraînent ou imposent ou permettent des modalités de traitement accélérées,
  • permettent la mise à disposition de volumes accrus de données
  • et de données qui peuvent être affinées, croisées, triées etc...

et que l'on va peut-être pouvoir faire quelque chose de cette richesse : à condition d'être capable de structurer et d’ interpréter.

Enfin ! bien gérée et avec rigueur, voilà beaucoup de temps gagné, pour enfin travailler sur cette fameuse base de données, cette fameuse data, pour transmettre des données pertinentes.


Cette pertinence est aussi liée au temps (de mise à disposition).

Un des problèmes majeurs de la comptabilité, [avec les outils d’avant, enfin, encore de maintenant pour l’instant,], est d'intervenir après coup, avec des temps de traitement longs et presque incompressibles.


Désormais, la donnée sera traitée pratiquement en temps réel et ainsi, l'information attendue sera fournie de manière sécurisée et à moindre coût ... à condition de changer réflexes et conditions du service fournis (voir plus bas).


Et pour en faire quoi ?

STRATEGIES POUR UNE NOUVELLE ERE

Les organisateurs du congrès voient très justement dans ces évolutions une opportunité de proposer aux clients de nouvelles missions autour du recouvrement, de la gestion de trésorerie du contrôle de gestion, ou de la recherche de financement, par exemple.

Je ne vois pas là de "nouvelles" missions. Cela fait 30 ans, 40 ans et même encore avant, que l'on dit que l'expert-comptable est là pour accompagner son client et le conseiller.


Des « missions » qui peuvent être d'excellente qualité puisque basées sur la comptabilité qui a le mérite de fournir une data exhaustive, ou presque, en tout cas contrôlée et fiabilisée. Donc des données de qualité.


Le problème, jusqu'à présent, c'est qu'une fois la mise en place terminée, il n'y a éventuellement plus d'argent, de budget, mais surtout le temps est passé.

Ce qui fait que ces missions n'ont jamais décollé dans les cabinets.


Et d'ailleurs dans les entreprises non plus puisqu'on invente un contrôleur de gestion qui vient frictionner le service comptable dans des querelles de clocher et luttes intestines, alors qu'ils sont censés travailler sur les mêmes données.

L'un va travailler en amont quitte à ce que l'information soit moins fiable

alors que l'autre présente une information rigoureuse et carrée qui arrive trop tard.


Cette histoire de datas, et surtout d'outils qui vont permettre leur traitement, ne peut être accompagné, pour être réussie, que d'une gestion différenciée des livrables mais aussi des liens avec les clients :

L'expert-comptable accompagne le client, L'expert-comptable est en contact avec lui, beaucoup plus souvent, quotidiennement quelquefois, même pour des temps très courts.


Cela implique une communication, un échange que beaucoup dans les cabinets vont devoir apprendre et intégrer.

Changer réflexes et conditions du service fournis est une condition fondamentale. L'humain restera le maillon faible quelque soit les outils mis à sa disposition si il n'y a pas changement d'état d'esprit : le "service du Client" d'abord !

3 livres à consulter sur cette notion centrale du "service du Client" (notion que laquelle il sera nécessaire de former les collaborateurs ... et l'Expert-Comptable lui-même)

  • L'obsession du service client de Jonathan Lefevre - 2018 - Ed° Dunod
  • Service Client: les principes incontournables de Philippe Massol - 2020 - Ed° Smart albinos
  • L'expérience client, une histoire d'émotions de Angélique Gérard - 2020 - Ed° Eyrolles

L'organisation, voir la transformation pour certains du cabinet, devra s'accompagner une transformation de l'humain, d'un apprentissage de l'écoute du client dans sa vie d'entrepreneur.


Ce que je trouve vraiment chouette, c'est que l'on voit de plus en plus d'experts comptables se former à la relation humaine, jusqu'à ajouter à un parcours déjà bien riche, des formations au coaching et autre développement personnel, bien utiles pour développer une écoute active.

Nb : je me permets de rappeler qu’un expert-comptable développe un minimum de compétence sur tous ces aspects :

  • 1. Juridique (Fiscal, Social et Droit du Travail, Droits de Affaires, Gestion de Patrimoine)
  • 2. Social
  • 3. Economie
  • 4. Organisation
  • 5. Informatique
  • 6. Techniques Comptables
  • Sans compter une grande culture générale, qui fait partie des règles déontologiques de base, qui leur confère une adaptabilité remarquable à toutes sortes de métiers et de profils.

Et aussi :

  • d'autres aspect techniques spécifiques à certains secteurs : le commissariat aux comptes
  • la finance
  • pour certains l'approche juridique et fiscale internationale ou spécifique à d'autres pays
  • pour beaucoup une langue étrangère


  • s'ajoute maintenant les compétences humaines et le management


  • et aussi tout ce qui va tourner autour de la RSE, les indicateurs ESG, l’ISO 26000, le rapport durable (CSRD, Normes ESRS, Taxonomie), qu'on distingue des formations en matière économique, de gestion ou d'organisation mais qui y seront, à terme, totalement intégrés


Ca ça fait beaucoup pour un seul Homme non ?

On ne le sait pas assez, et je pense que ça a bien besoin d'être souligné et rappelé.


Il manque quelque chose tout de même à cela : des compétences en matière de stratégie, de marketing et de communication : ça arrive.

On dit souvent qu'il n'existe pas d'école d'entrepreneuriat en France (avec ses compétences techniques certes mais aussi de comportement et d'état d'esprit (de mindset)).

C'est là que l'Expert-Comptable doit être, avec un ADN enrichi de Responsabilité Sociale et Environnementale.


La compétence de base de l'Expert-Comptable est en fait est de savoir gérer de l’information :

  • 1. La sourcer
  • 2. La capter
  • 3. L’organiser (exhaustivité, sincérité, fiabilité)
  • 4. Lui donner du sens

Les technologies développées (depuis toujours en fait mais surtout) depuis ces 30 dernières années (et ce n’est pas fini) vont permettre de sortir d’un niveau « outil » ou « exécutant", aussi noble soit-il pour le réaligner enfin sur le véritable ADN de l'Expert-Comptable : l'écoute active et l’accompagnement de l’Entrepreneur, et de développer le point 4 : donner du sens.

Rôle crucial en ces années de transition et de transformation inéluctable de l’entreprise vers l’entreprise responsable.

ET LA RSE ET LE RAPPORT DURABLE DANS TOUT çA

Revenons à la data et à ce qui en permet l’exploitation : cela reste des outils. Pour en faire quoi et pour aller où ?

Quelles sont aujourd'hui les véritables préoccupations des entrepreneurs ?

Le recrutement, la fidélisation des collaborateurs, la réponse aux injonctions sociales, sociétales, environnementales et économiques pour en 2030 avoir contribué à la baisse des émissions carbone et à la reconstruction de la biodiversité : c'est là que sont les gages de la pérennité et de la valeur des entreprises.


La RSE, malgré l'imminence de la mise en place du rapport durable, est un peu le parent pauvre de ce congrès, mais en même temps, je comprends cette idée d'installer une base solide avec cette question de la DATA et de faire passer le message que "la comptabilité n'est qu'un outil ... au service de .."


  • 2 conférences, ou plutôt atelier proposé par les éditeurs de logiciels spécifiques, ce qui leur permet de présenter leurs produits à juste titre
  • une conférence sur l'intérêt de mettre en place la RSE dans son entreprise présenté par une spécialiste de la gestion du patrimoine
  • et un seul atelier durabilité proposé par l'ordre des experts-comptables lui-même afin de faire le point sur l'actualité des normes d'établissement du rapport de durabilité (norme ESRS) et les avis du H3C (futur H2A) , et les tenants et aboutissants de ce sujet et ses impacts sur la profession et les futures missions.
  • Tout de même, lors des plénières du 3ème jour, l'accent est mis par la Présidente de l'Ordre des Experts-Comptables sur cet enjeu majeur que sont le RSE et le Rapport Durable pour la Profession, et que celle-ci à un rôle très important à jouer, pédagogique, de transfert de compétence et d'accompagnement dans une transition que l'on peut qualifier d'urgente


Alors certes, la CSRD c'est, en apparence, pour les grands (les plus de 250 personnes) et on sait que ce ne sont pas les clients des experts-comptables.


Cependant, ces entreprises vont devoir entrainer toutes leurs chaînes de valeur, elles vont nécessairement interroger leurs sous-traitants.


Et là les experts-comptables sont les bons interlocuteurs pour accompagner leurs clients dans la mise en place des données nécessaires pour répondre à ces questions majeures : Il n'y a pas de données s'il n'y a pas mise en place d'actions, ou plutôt de leur structuration.


Ce que l'on constate bien souvent, c'est que tout le monde fait quelque chose, mais ce quelque chose n'est généralement pas structuré.


Il n'est pas facile pour un entrepreneur de mener ces évolutions seul.


L'expert-comptable est la bonne personne pour accompagner ce type de mission : structuration d'une démarche, aide à la mise en place des politiques et des actions, recherche de financement et de subvention, mise en place d'indicateurs, mise en place du suivi des indicateurs, et nous revoilà sur la data, accompagnement dans l'analyse de ces datas et des objectifs qu'il convient de lier.


Voilà de vraies missions, vraies car pleines de sens.

Et je suis persuadée que le client se sentant accompagné, avancera plus sereinement et avec moins de pression.

L'expert-comptable, lui, retrouve une vraie légitimité et un intérêt fort pour son métier.



C'est un peu la même chose avec les sociétés à mission,

L'expert-comptable peut accompagner la réflexion et la transformation que cela implique.


On ne connaît pas encore le thème de l'année 2024 mais j'espère fortement qu'il tournera autour de ces questions :

> préparez un rapport durable quand on n'y a pas encore travaillé, c'est à mon avis 2 ans de travail, pour le mener sereinement, définir les stratégies, les politiques et mener les actions qui en découlent, pour enfin mesurer les résultats.



Et le Rapport Durable : c'est de la DATA :


Il est temps de s'y mettre !

DONNER L'EXEMPLE : un congrès écoresponsable

Le site de présentation du congrès présente une infographie instructive et encourage les participants (organisateurs et partenaires) à poursuivre leurs efforts de décarbonation en termes d'organisation (utilisation de stands ayant déjà servi, attention portée aux moyens de transport, à la restauration, distribution de goodies limitée, voir supprimmée).

Le congressiste lui-même est interpellé (mobilité, hébergement, goodies).

Le bilan carbone du congrès précédent qui a eu lieu à Paris aux mêmes dates en 2022 est de 1871 tonnes de CO2 émis principalement :

  • Par la restauration (contenus et contenants) pour 7%
  • Par les installations (installations générales, stands et plénière) pour 16%
  • Par les déplacements des congressistes pour 72%

Il est remarqué que 700 à 1200 tonnes de CO 2 ont été économisés en supprimant la moquette sur la majeure partie de l'espace.


Basée sur les inscriptions déjà enregistrées et les informations fournies par les congressistes, une baisse des émissions de l'ordre de 15% est projetée pour ce présent congrès 2023.


Rendez-vous en 2024 à peu près aux mêmes dates, à Paris.


à suivre ...

Le sujet prévu pour 2024 porte sur : désolée, je n'ai pas trouvé l'information, mais le rapport durable et le RSE devrait trouver leur place, calendrier oblige.


La profession (Commissaire aux Comptes comme Expert-Comptable) est désormais reconnue comme un acteur majeur de ces transitions et transformations.

Elle se donne les moyens par des formations renforcées (Profession Comptable 2030).

Gageons qu'elle devienne elle-même.


Quel beau métier que voilà !



à bientôt dans un prochain post : pour en savoir plus, continuer à se former, échanger les bonnes pratiques et changer nos habitudes.


Transition écologique signifie avant tout Transformation des modes de vie.


Bonne semaine !


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