News Letter n°2024 - 23 du samedi 8 juin

Exploiter les ressources minières

REDACTION EN COURS

avec toutes mes excuses - tout rentrera dans l'ordre courant juin

Exploiter les ressources minières est ce qui fait notre richesse depuis toujours mais encore plus depuis 250 ans (charbon, pétrole, gaz bien sûr mais aussi l'or, le cuivre le cobalt ou le lithium), mais avec quels désastres sur l'environnement immédiat, sur les droits humains, sur les droits du vivant et sur la planète tout entière.

Arte présente une série en 8 épisodes de 25 minutes sur les extractions minières avec des angles neufs, ou tout du moins qui sont moins abordés : elle parle de l'extraction du saphir et de l'or dont nous avons avons tant besoin dans nos smartphones, des hommes qui vont "au charbon", du pétrole dans le sable : sous les pavés, la plage ... Voici une rapide synthèse

NB : vous l’aurez compris, si vous êtes déjà un spécialiste de la RSE ou une grande entreprise, cet article n’est pas pour vous. Cet article est destiné aux ME (microentrepreneur effectif de moins de 10 personnes) et aux TPE/PME (effectif de moins de 250 personnes), non concernées (pour l’instant) a priori par la CSRD, sauf si donneurs d’ordres et autres parties prenantes les interrogent sur leurs propres indicateurs. Mais, cela peut servir de source d’inspiration, je l'espère ! Je vous laisse juge.


Voyons :

  • L'or
  • Le Charbon
  • Le Pétrole
  • Le saphir

L'or

Mali-Dubaï : Le secteur de l’extraction de l’or échappe de plus en plus aux circuits traditionnels. Le nombre de mines artisanales augmente car les zones d’orpaillage échappent progressivement au contrôle des Etats.

Le Mali s’impose progressivement comme le centre d’achat d’or des pays sahéliens et Dubaï est devenu ces cinq dernières années la principale destination de la production d’or artisanal du continent africain. En fermant les yeux sur l’origine des lingots qui arrivent sur leur territoire, les Emirats Arabes Unis nourrissent-ils indirectement tous les trafics ?
Les institutions, comme l’OCDE, demandent en tout cas des régulations bien plus strictes.
Notre enquête, réalisée dans plusieurs pays africains, permet de mieux comprendre comment et pourquoi le secteur aurifère mondial change de visage.

Ghana : C'est l'un des derniers Far-West de la planète. Près de 30 000 Chinois creusent la terre au Ghana dans l'espoir d'y trouver de la poussière d'or.

Ce pays d’Afrique de l’Ouest de près de 27 millions d’habitants est l’un des plus pauvres de la planète. Le revenu moyen mensuel avoisine les 100 euros. Mais le Ghana est riche en matières premières et plus particulièrement en or.

Depuis une dizaine d’années, des mineurs chinois de la région de Shanglin s’y sont établis pour exploiter les ressources minières. Une activité à la limite de la légalité, tolérée par un gouvernement ghanéen hésitant entre encouragement ou répression.

Voyage au milieu de la forêt équatoriale, où se côtoient bandits de grands chemins, mineurs en quête de richesse et ouvriers ghanéens tentant d'échapper à la misère.

Pérou : Dans la région amazonienne de Madre de Dios, au Pérou, la déforestation fait rage : l'orpaillage dicte sa loi, grignotant la jungle, polluant les fleuves au mercure et empoisonnant peu à peu les habitants. C’est là que 40 000 chercheurs d’or ont saccagé la nature pour en extraire le précieux métal ne laissant derrière eux que de vastes étendues de déserts sablonneux.

Installés sur les rives des fleuves, les campements de dizaines de milliers de mineurs illégaux - souvent des habitants pauvres originaires d'autres régions andines - sont devenus de véritables villes, des zones de non-droit, sous l’emprise des gangs. Il y a quelques mois encore, ni la police ni l’armée n’osaient s’aventurer dans ce territoire contrôlé par les gangs. Mais depuis le mois de février 2019, l’Etat péruvien reprend progressivement le contrôle de « La Pampa » en envoyant l’armée démanteler les camps.

Le Pérou est le septième producteur mondial d'or. Selon un rapport de 2016 de l'Initiative mondiale contre le crime organisé, 90 % du métal précieux de Madre de Dios vient de mines artisanales ou illégales.

Le charbon

Le Bilan C

Afrique du Sud : Dans la langue zulu, « Zama Zama » signifie, celui qui essaie et essaie encore… A Ermelo, au cœur du poumon noir de l’Afrique du Sud, les gisements de charbon ont été abandonnés par les grandes compagnies minières, parties pour de plus grands gisements à l’Est du pays, laissant derrière elles des galeries abandonnées et des hommes sans travail.

Dans la région, le taux de chômage est de 70%. Près de trente ans après la fin de l’apartheid, les habitants du Mpumalanga sont les recalés de l’histoire. Les Zama Zamas descendent chaque jour dans ces mines abandonnées, à 90 mètres sous terre, arracher à coup de pioche quelques kilos de charbon au fond de labyrinthes souterrains où il est difficile de respirer. Ils sont des milliers, parmi les plus pauvres du pays le plus inégalitaire du monde, à nourrir leurs familles grâce à ce travail illégal et dangereux.
Dans le pays le plus industrialisé du continent africain, 86 % de l’électricité est produite grâce au charbon. Douze centrales électriques vieillissantes et mal entretenues crachent jour et nuit leurs fumées toxiques. La ceinture de charbon du Mpumalenga est la région du monde la plus polluée en dyoxide d’azote et de souffre. A l’issue de la COP 26, le pays s’est officiellement engagé à abandonner le charbon d’ici 2050. Les Zama Zamas seront, encore une fois, les grands perdants, car rien n’est prévu pour les accompagner.

Australie : Côté pile, le pays s’est engagé dans la transition énergétique au profit des énergies renouvelables. Mais côté face, l’Australie défend par tous les moyens son rang de premier exportateur mondial de charbon. Jusqu’à soutenir le projet d’une multinationale indienne d’ouvrir une nouvelle mine géante dans une zone située juste en face de la Grande Barrière de Corail.

Mongolie : Depuis vingt ans, c’est le charbon qui fait la puissance économique de la Mongolie. Grâce à ses ressources infinies, de nouvelles villes sont sorties de terre, tandis que Oulan Bator, sa capitale, se développe à grande vitesse.

Dans le désert de Gobi, à 10 heures de route de Oulan-Bator, des hommes comme Altan Tsog sont fiers d’exploiter les plus grandes réserves de charbon du monde. La mine de Tavan Tolgoi est installée sur plus de 7 milliards de tonnes de charbon.

Le soir, quand Altan Tsog rentre chez lui, il serre dans ses bras sa fille de deux ans. Elle souffre d’une maladie cardiaque. D’après les médecins qui travaillent sur place, ses symptômes sont liés à la poussière de charbon. Elle est dans l’air, partout, toujours.

Selon une étude récente de l’UNICEF, le nombre de maladies pulmonaires a été multiplié par près de 3 en dix ans. Les pneumonies sont devenues la première cause de mortalité des enfants de moins de cinq ans. Ceux qui grandissent dans des yourtes chauffées au charbon ont une capacité respiratoire inférieure de 40% à la normale. A Oulan-Bator, où vit plus de la moitié de la population mongole, le ciel est noir, l’air épais et poisseux, empli de suie. Des mesures de pollution record sont enregistrées. Le gouvernement, conscient du problème, a désormais interdit l’usage du charbon brut, le plus sale. Mais la Mongolie est trop dépendante du charbon : le pays n’a pas les moyens de mener une véritable politique écologique. Le charbon, qui fait la richesse de la Mongolie, en fera peut-être aussi sa malédiction…

Le Pétrole

Canada : Demandez à un Américain d’où vient son pétrole, il répondra sans hésitation : « Du Moyen Orient ! » En réalité, ce sont les sables bitumineux du Canada qui fournissent aux Etats-Unis la majeure partie de son pétrole brut. Plus de deux millions de barils passent la frontière chaque jour. Une manne immense pour le Canada, aux conséquences environnementales désastreuses.

Le Saphir

Dans la vallée d’Ilakaka, l’homme est devenu esclave d’un rêve né à la fin des années 90 quand un paysan trouva un caillou bleu dans un ruisseau. Depuis, on creuse sans relâche le sol d’une mine à ciel ouvert avec l’espoir de faire fortune grâce au saphir. Pour 1,70 euro par jour. Un reportage enrichi des dessins de l’illustrateur Bo Soremsky.

Les communautés touchées

Dans l

à suivre ...

Le Bil


à bientôt dans un prochain post : pour en savoir plus, continuer à se former, échanger les bonnes pratiques et changer nos habitudes.


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