News Letter n°2024 - 48 du samedi 30 Novembre
COP 29 : qu'en ressort-il ?
EN COURS DE REDACTION
La Conférence des Nations Unies sur les changements climatiques (COP 29) s’est achevée aujourd’hui avec un nouvel objectif en matière de financement pour aider les pays à protéger leurs populations et leurs économies contre les catastrophes climatiques, et partager les vastes avantages de l’essor des énergies propres.
NB : vous l’aurez compris, si vous êtes déjà un spécialiste de la RSE ou une grande entreprise, cet article n’est pas pour vous. Cet article est destiné aux ME (microentrepreneur effectif de moins de 10 personnes) et aux TPE/PME (effectif de moins de 250 personnes), non concernées (pour l’instant) a priori par la CSRD, sauf si donneurs d’ordres et autres parties prenantes les interrogent sur leurs propres indicateurs. Mais, cela peut servir de source d’inspiration, je l'espère ! Je vous laisse juge.
Voyons :
Bakou
Les états, sous l'égide de l'ONU, se sont réuni pour la 29ème fois depuis le Sommet de la Terre de Rio de 1992, cette fois à Bakou en Azebaïdjan du 11 Novembre au 24 Novembre 2024.
Au fait, c'est où l'Azerbaïdjan ?
et Bakou ?
Bakou, 2 300 0000 habitants environ, est la capitale de l'Azebaïdjan et est située au bord de la mer Caspienne.
L'extraction industrielle du pétrole a contribué au XIXè et au XXè siècle au développement de la ville.
L'économie de l'Azerbaïdjan, 10 millions d'habitants environ, est fortement dépendante de l'exploitation du pétrole en mer Caspienne. Ce pétrole représente 70 % de ses exportations et 50 % du budget de l'État.
Voici le programme prévu pour ces 12 journées de la COP 29.
11 Novembre :
Cette COP 29, surnommée « la COP finance », est importante, notamment avec le changement de cap des États-Unis sur l’engagement climat qui pourrait survenir suite au résultat des élections américaines. Le volume et la structuration des financements mobilisés pour aider les pays en développement à effectuer leur transition vers une économie faible en émissions et résiliente au changement climatique, et le volume de ces financements sont les thèmes prioritaires de cette conférence.
Un "nouvel objectif collectif quantifié de finance pour le climat" (New Collective Quantified Goal on Climate Finance, NCQG), devrait remplacer l’objectif des 100 milliards de dollars par an en vigueur depuis 2020.
24 Novembre :
La COP 29 a réuni près de 200 pays. Elle a permis de trouver des accords – décriés – sur les financements et le marchés du carbone.
Les autres sujets :
ont peu progressé.
Financements
Avec un accent important mis sur le financement de l’action climatique, la COP 29 a réuni près de 200 pays à Bakou, en Azerbaïdjan, et est parvenue à un accord décisif qui permettra de :
Connu officiellement sous le nom de nouvel objectif chiffré collectif pour le financement de l’action climatique (NCQG, selon le sigle anglais), il a été adopté après deux semaines de négociations intenses et plusieurs années de travail préparatoire, dans le cadre d’un processus exigeant que toutes les nations se mettent d’accord à l’unanimité sur chaque terme de l'accord.
« Ce nouvel objectif en matière de financement est une assurance pour l’humanité, dans un contexte d’aggravation des effets climatiques qui frappent tous les pays », a déclaré Simon Stiell, Secrétaire exécutif d'ONU Climat. « Mais comme toute assurance, elle ne peut fonctionner que si les primes sont payées intégralement et à temps. »
« Il permettra de poursuivre l’essor des énergies propres, aidant tous les pays à profiter des avantages considérables qui y sont associés : plus d’emplois, une croissance plus forte, une énergie plus abordable et plus propre pour tous. »
L’Agence internationale de l’énergie prévoit que les investissements mondiaux dans le domaine de l’énergie dépasseront les 2 000 milliards de dollars pour la première fois en 2024.
Le nouvel objectif en matière de financement de la COP 29 s’appuie sur les avancées significatives de l’action climatique mondiale lors de la COP 27, qui a approuvé un Fonds historique pour les pertes et préjudices, et de la COP 28, qui a abouti à un accord mondial visant à opérer une transition rapide et équitable vers une sortie de tous les combustibles fossiles dans les systèmes énergétiques, à tripler les énergies renouvelables et à renforcer la résilience aux changements climatiques.
La COP 29 est également parvenue à un accord sur les marchés du carbone, que plusieurs des précédentes COP n’avaient pas pu finaliser. Ces accords aideront les pays à mettre en œuvre leurs plans d’action climatique plus rapidement et à moindre coût, et à progresser plus vite dans la réduction de moitié des émissions mondiales au cours de cette décennie, comme l’exige la science.
Des accords importants ont également été conclus sur la reddition de comptes sur le climat au titre de la transparence et l’adaptation, comme résumé ci-dessous.
Simon Stiell a également reconnu que l’accord conclu à Bakou ne répondait pas aux attentes de toutes les Parties et qu’il restait encore beaucoup à faire l’année prochaine sur plusieurs enjeux cruciaux.
« Aucun pays n’a obtenu tout ce qu’il voulait, et nous quittons Bakou avec une montagne de travail à accomplir », a déclaré Simon Stiell. « Les nombreux autres enjeux sur lesquels nous devons progresser ne font peut-être pas la une des journaux, mais ils sont vitaux pour des milliards de personnes. Ce n’est donc pas le moment de crier victoire, nous devons nous concentrer et redoubler d’efforts sur la route vers Belém. »
L’accord de financement conclu lors de la COP 29 intervient alors que des plans d’action climatique nationaux (les contributions déterminées au niveau national ou CDN) plus ambitieux doivent être remis par tous les pays l’année prochaine. Ces nouveaux plans doivent couvrir tous les gaz à effet de serre et tous les secteurs, afin de maintenir la limite d’un réchauffement de 1,5°C à portée de main. Durant la COP29, deux pays du G20 – le Royaume-Uni et le Brésil – ont clairement indiqué qu’ils prévoyaient d’intensifier l’action climatique dans leurs CDN 3.0, parce que c’est entièrement dans l’intérêt de leurs économies et de leurs populations.
« Nous avons encore un long chemin à parcourir, mais ici, à Bakou, nous avons franchi une nouvelle étape importante », a déclaré Stiell. « L’Accord de Paris des Nations Unies est le canot de sauvetage de l’humanité, il n’y a rien d’autre. Alors ici à Bakou, et tous les pays représentés dans cette salle, nous allons ensemble de l’avant. »
Novethic
C’est l’information principale de la COP29. Les pays développés se sont engagés à verser 300 milliards de dollars par an d’ici 2035 aux pays du Sud. Mais cet accord, très décrié par les pays en développement et les ONG, n’est qu’une partie de ce qui s’est joué au sommet climatique de Bakou. L’enjeu était également d’avancer sur de nombreux autres sujets, comme les marchés carbone, l’atténuation, le bilan mondial (Global Stocktake) ou encore le programme de travail sur le genre.
Le sommet avait démarré fort avec l’adoption, dès le premier jour, des règles du marché des crédits carbone, supervisé par l’ONU, ouvert aux pays et aux entreprises (article 6.4 de l’Accord de Paris). Mais les Etats devaient encore finaliser les autres éléments de l’article 6 de l’Accord de Paris, le seul dont les règles n’avaient pas pu aboutir au fil des COP. C’est donc désormais chose faite. “C’est l’autre avancée de la COP29 de Bakou : l’accord historique sur l’article 6 après neuf ans de négociations”, se réjouit Agnès Pannier-Runacher, la ministre de la Transition écologique dans un brief à la presse. Les détails à régler comprenaient la structure d’un registre pour suivre les crédits, ainsi que la quantité d’informations que les pays devraient partager sur leurs accords et les répercussions en cas de non-conformité.
Mais pour les spécialistes, l’intégrité des crédits carbone n’est pas assurée. “Les défauts de l’article 6 n’ont malheureusement pas été corrigés”, réagit Isa Mulder, experte au sein de Carbon Market Watch (CMW). “Il semble que les pays étaient plus disposés à adopter des règles insuffisantes et à en gérer les conséquences plus tard, plutôt que de prévenir ces conséquences en premier lieu.” Les marchés des crédits carbone sont régulièrement pointés du doigt pour leur manque d’intégrité.
Les progrès réalisés sur les marchés du carbone constituent une autre avancée notable au cours des deux dernières semaines. Après près d’une décennie de travail, les pays se sont mis d’accord sur les derniers éléments qui définissent la manière dont les marchés du carbone fonctionneront dans le cadre de l’Accord de Paris, rendant les échanges de pays à pays et un mécanisme de crédits carbone pleinement opérationnels.
En ce qui concerne les échanges de pays à pays (Article 6.2), la décision de la COP 29 apporte des éclaircissements sur la manière dont les pays autoriseront les échanges de crédits carbone et sur le fonctionnement des registres qui en assureront le suivi. Il est désormais assuré que l’intégrité environnementale sera garantie en amont par des examens techniques dans le cadre d’un processus transparent.
Le premier jour de la COP 29, les pays se sont mis d’accord sur des normes pour un marché du carbone centralisé sous l’égide des Nations Unies (mécanisme de l’Article 6.4). C’est une bonne nouvelle pour les pays en développement, qui bénéficieront de nouveaux flux financiers. Il s’agit en particulier d’une bonne nouvelle pour les pays les moins avancés, qui recevront le soutien en matière de renforcement des capacités dont ils ont besoin pour s’implanter sur le marché.
Ce mécanisme, connu sous le nom de Mécanisme d’attribution de crédits de l’Accord de Paris, est étayé par des vérifications obligatoires des projets sur la base de protections solides en matière d’environnement et de droits humains, y compris de sauvegardes qui garantissent qu’un projet ne peut être aller de l’avant sans l’accord explicite et éclairé des peuples autochtones. Il permet également à toute personne affectée par un projet de faire appel d’une décision ou de déposer une plainte.
Le texte approuvé sur l’Article 6.4 établit un mandat clair pour que le marché du carbone des Nations Unies s’aligne sur la science. Il charge l’organe qui met en place ce marché de tenir compte des meilleures données scientifiques disponibles dans tous les travaux à venir.
Le travail sur les marchés du carbone ne s’arrête pas à Bakou. L’organe de supervision chargé de mettre en place le nouveau mécanisme de crédits carbone s’est vu remettre par les Parties une longue liste de tâches à accomplir pour 2025 et devra continuer à leur rendre des comptes.
Novethic
Autre sujet majeur, celui de la réduction des émissions. Le programme de travail sur l’atténuation, lancé à la COP27, n’a pas beaucoup progressé à Bakou, en raison de la volonté de certains Etats, emmenés par l’Arabie saoudite et plus généralement le groupe arabe, de ne pas mentionner le bilan de la COP28 et toute sortie progressive des énergies fossiles. Ce qui a été adopté à Bakou est simplement la poursuite des discussions. Le texte final a même supprimé toute mention de l’objectif 1,5°C. Les mêmes objections ont été opposées dans les négociations autour du texte sur le bilan mondial (Global Stocktake) qui a quant lui été tout bonnement rejeté, les discussions ayant été reportées à juin 2025 lors de l’intersession de Bonn.
Ces reculs sont inquiétants alors que les pays doivent, en théorie, présenter de nouvelles contributions nationales déterminées (NDC) d’ici février 2025. C’est “très inquiétant“, a ainsi jugé auprès de l’AFP François Gemenne, chercheur belge en politique du climat et coauteur du 6e rapport du Giec. “On pouvait s’attendre a minima à une reprise des termes de la COP28 et on ne l’a même pas obtenu”, a-t-il déploré. Pour Laurence Tubiana, l’architecte de l’accord historique de Paris, “la discussion n’est pas close” sur les fossiles. Elle est juste “repoussée”.
La reddition de comptes sur le climat au titre de la transparence a fait de grands pas en avant à Bakou, permettant de constituer une base factuelle plus solide pour renforcer les politiques climatiques au fil du temps, et d’aider à identifier les besoins et les possibilités de financement. À ce jour, 13 Parties ont soumis leurs premiers rapports biennaux au titre de la transparence (BTR, selon le sigle anglais), que toutes les Parties doivent remettre d’ici la fin de l’année. L’Andorre, l’Azerbaïdjan, l’Union européenne, l’Allemagne, le Guyana, le Japon, le Kazakhstan, les Maldives, les Pays-Bas, le Panama, Singapour, l’Espagne et la Türkiye ont ouvert la voie en matière de rapports au titre de la transparence sur le climat et ont donné un exemple à suivre. La liste des BTR reçus est continuellement mise à jour ici.
En outre, tous les points de négociation relatifs à la transparence ont été conclus avec succès lors de la COP 29, les Parties exprimant leur satisfaction quant à la finalisation en temps voulu des outils de reddition de comptes pour le cadre de transparence renforcé (ETF, selon le sigle anglais), aux formations techniques, au soutien apporté aux pays en développement pour la reddition de comptes dans le cadre de l’ETF qui a eu lieu en 2024, et au lancement réussi du processus d’examen.
Au total, 42 événements ont été organisés dans le cadre de #Together4Transparency, une initiative collaborative de la CCNUCC qui promeut la transparence climatique auprès des Parties et des entités non parties. Ces événements ont mis l’accent sur le rôle vital de la transparence dans la préparation des CDN et des trajectoires nettes zéro, ainsi que dans la reconnaissance de l’action climatique des entités non parties. Les événements comprenaient des sessions de haut niveau, des événements mandatés et des sessions de formation pour préparer les pays à leur BTR, ainsi que pour équiper les experts techniques pour le processus d’examen à venir.
Le rôle essentiel de REDD+ a été reconnu par un engagement de 3 millions de livres sterling de la part de l’Unité forestière internationale du Royaume-Uni pour soutenir le travail d’ONU Climat pendant quatre ans. Ce financement soutiendra les activités REDD+ dans de nombreux pays, permettant au secrétariat de créer des espaces dédiés aux experts REDD+ pour qu’ils s’engagent dans un dialogue technique. Ces efforts devraient améliorer la transparence et la mise en œuvre de REDD+, conformément à l’objectif du bilan mondial d’arrêter et d’inverser la déforestation et la dégradation des forêts d’ici à 2030.
D’après
Les i
Adaptation
La COP 29 a été un moment important pour l’adaptation, avec l’obtention de plusieurs résultats clés. La décision de la COP sur les questions relatives aux pays les moins avancés (PMA) contient une disposition relative à l’établissement d’un programme de soutien à la mise en œuvre des plans nationaux d’adaptation (PNA) pour les PMA. Les Parties ont longuement débattu de la deuxième évaluation quinquennale des progrès accomplis dans l’élaboration et la mise en œuvre des PNA, et poursuivront cette évaluation en juin 2025.
Un dialogue de haut niveau sur les plans nationaux d’adaptation a réuni des ministres des pays les moins avancés et des petits États insulaires en développement, des experts financiers et des donateurs internationaux afin de répondre à l’urgence croissante de l’adaptation aux changements climatiques. Leurs discussions ont porté sur les financements innovants, le soutien technique et l’accélération des actions pour respecter l’échéance de 2025 fixée pour la soumission des PNA. L’événement s’est conclu par un appel fort à l’action pour accélérer les PNA et traduire les plans en résultats concrets.
Le résultat concernant l’objectif mondial en matière d’adaptation trace une voie claire vers la COP 30 pour le programme de travail sur les indicateurs, en prévoyant un processus permettant aux experts de poursuivre leur travail technique avant de passer le relais aux Parties. La COP 29 a également lancé la Feuille de route de Bakou sur l’adaptation et le dialogue de haut niveau de Bakou sur l’adaptation pour améliorer la mise en œuvre du Cadre des Émirats arabes unis. Enfin, le résultat rehausse l’ambition en convenant de continuer à déployer une adaptation transformatrice à l’avenir.
La COP 29 a franchi une étape décisive pour faire entendre la voix des peuples autochtones et des communautés locales dans l’action climatique, en adoptant le Plan de travail de Bakou et en renouvelant le mandat du Groupe de facilitation (FWG, selon le sigle anglais) de la plateforme des communautés locales et des peuples autochtones (LCIPP, selon le sigle anglais). La décision adoptée reconnaît les progrès réalisés par le Groupe de facilitation dans la promotion de la collaboration entre les Parties, les peuples autochtones et les communautés locales, et souligne le leadership des peuples autochtones et des communautés locales dans la réponse à la crise climatique.
Droits Humains
Genre et changements climatiques
Les pays ont adopté une décision sur les questions de genre et les changements climatiques, prolongeant de dix ans le programme de travail renforcé de Lima relatif au genre, et réaffirmant l’importance de l'égalité des sexes et de la réalisation de progrès dans l’intégration des questions de genre dans l’ensemble de la Convention.
Ils sont également convenus d’élaborer un nouveau plan d’action en faveur de l’égalité des sexes, pour adoption lors de la COP 30, qui fixera les orientations pour une mise en œuvre concrète.
xxx
Nov ethic
La COP29 devait aussi se pencher sur la question du genre, avec le renouvellement du programme de travail de Lima de 2014. Sur le sujet, il n’y a pas eu de recul mais pas non plus de progrès notables, si ce n’est qu’il a été reconduit pour dix ans au lieu de cinq. L’objectif était notamment de progresser dans le vocabulaire pour aller vers une inclusion non seulement de genre mais aussi de diversité de genre (individu transgenre, non-binaire, etc).
Mais les Etats les plus conservateurs, les pays du Golfe et la Russie, ont réussi à supprimer la mention dans le texte des termes “femmes dans toute leur diversité” et d'”intersectionnalité”, qui permettait la reconnaissance du cumul des inégalités qui aggravent les discriminations. “Il y a aussi eu des oppositions très fortes avec des pays qui ont été jusqu’à dire que la mention des droits humains dans le texte constituait pour eux une ligne rouge, ce qui est très préoccupant”, note Anne Barre, coordinatrice des programmes genre de la coalition Women Engage for a Common Future. La référence aux droits humains a finalement été conservée.
Participation de la société civile, des enfants et de la jeunesse
Les dirigeants mondiaux présents à la COP 29 ont été rejoints par des représentants de la société civile, des acteurs infranationaux, des entreprises, des peuples autochtones, des organisations philanthropiques et des organisations internationales. Plus de 55 000 personnes ont participé à la COP 29 pour partager des idées et des solutions, et établir des partenariats et des coalitions.
Les décisions prises lors de la COP 29 soulignent à nouveau l’importance cruciale de donner à toutes les parties prenantes les moyens de s’engager dans l’action climatique, en particulier dans le cadre de l’Action pour l’autonomisation climatique (ACE, selon le sigle anglais).
Les Parties ont rappelé l’importance d’intégrer des éléments de l’ACE dans les politiques, plans, stratégies et actions nationales en matière de changements climatiques, et ont pris note du recueil de bonnes pratiques du secrétariat pour l’intégration d’éléments de l’ACE dans les CDN.
La COP 29 a marqué une étape importante avec la création, pour la première fois, d’espaces dédiés pour assurer la participation significative des enfants au sein du Forum dirigé par les jeunes sur le climat. Quatre enfants, dont le plus jeune âgé de 10 ans seulement, ont assumé le rôle de modérateurs et d’orateurs, s’engageant directement avec les Parties et les organisations ayant le statut d’observateur.
Leur participation a mis en évidence l’importance de l’inclusion et de la collaboration intergénérationnelle dans la promotion de l’action climatique.
Parallèlement aux négociations officielles, l’espace d’action mondiale pour le climat de la COP 29 a offert aux gouvernements, aux entreprises et à la société civile une plateforme pour collaborer et présenter leurs solutions concrètes en matière de climat. Une vue d’ensemble et un résumé de celles-ci sont disponibles ici.
Les Championnes de haut niveau, dans le cadre du Partenariat de Marrakech pour l’action mondiale pour le climat, ont lancé leur Annuaire de l’action climatique mondiale 2024 lors de la COP 29, montrant que l’action climatique des entités non parties, y compris les entreprises, les investisseurs, les acteurs infranationaux et la société civile, permet de progresser vers les objectifs de l’Accord de Paris, et que leur engagement est plus crucial que jamais.
P
Les
Des sites et sources d’information
Je vous livre cela en masse (pour rappel) :
Le résultat des négociations du NCQG (Nouvel objectif collectif quantifié de finance climat - New Collective Quantified Goal on Climate Finance, NCQG) structurera de nombreuses discussions encore, notamment sur la réforme de l’architecture financière mondiale et le rôle des banques publiques de développement (BPD) dans un système réformé.
L’année 2025 sera cruciale pour le climat et le financement du développement, avec - la troisième génération de contributions déterminées au niveau national (CDN) attendues par la CCNUCC d’ici février,
- la quatrième conférence internationale sur le financement du développement (FFD4) prévue en juillet,
- et la COP30, point d’orgue de l’année, en novembre au Brésil, à Belhem.
NOVETHIC
De nombreux sujets devront donc aboutir lors de la COP30 de Belém, qui coïncide avec les dix ans de l’Accord de Paris. Le sommet, baptisé par Lula “la COP du tournant”, doit permettre d’accroître l’ambition climatique avant le début du deuxième bilan mondial, qui commencera en 2026 pour aboutir en 2028. Le contexte sera particulièrement difficile puisque Donald Trump sera arrivée à la Maison-Blanche et aura probablement fait sortir les Etats-Unis de l’Accord de Paris. Si les pays continuent d’affirmer leur attachement au multilatéralisme, notamment dans la déclaration du G20 publiée pendant la COP, la COP30 sera un véritable crash-test. ■
à bientôt dans un prochain post : pour en savoir plus, continuer à se former, échanger les bonnes pratiques et changer nos habitudes.
Transition écologique signifie avant tout Transformation des modes de vie.
Bonne semaine !
N’hésitez pas à vous abonner et à liker bien sûr.
En parler ? https://www.rsepourtous.fr/rendez-vous
Durablement Vôtre
Véronique
RSE POUR TOUS
Copyright Véronique Mascré//RSE pour Tous - Tous droits réservés