La News Letter du Samedi 05 Mars 2022

Ma Maman est mon meilleur professeur d'écologie

Ma maman, 90 ans, est mon meilleur professeur d'écologie.


J'ai 90 ans et je suis choquée par ton comportement.

J'avais l'habitude, oubliée depuis et cela a mérité une discipline de tous les instants, d'utiliser dans la vie quotidienne et plus particulièrement dans ma cuisine, du papier essuie-tout. La moindre tâche d'eau était un prétexte pour détacher une feuille du rouleau, essuyer la tâche fautive et jeter le papier dans la poubelle : grande indignation de maman, qui ne manquait pas de vous faire connaître sa désapprobation. Il en était de même pour la vaisselle effectuée à la parisienne, c'est à dire en laissant couler l'eau du robinet. Bon j'ai mesuré, elle remplit l’évier mais la quantité d'eau utilisée dans les 2 méthodes est la même.

N'empêche, ces remarques sont fondées et permettent de rappeler que rien n'est gratuit et que le gaspillage, de quelque ordre qu'il soit est nocif.

Changer son comportement ne demande en fait qu'un peu d'attention et finalement assez peu d'efforts. Alors autant améliorer tout ce qui peut l'être.

J'ai 30 ans et je te dis comment il faut agir :

Je vais vous raconter une autre anecdote qui confirme notre dérive comportementale de ces 50 dernières années.

Je suis allée au salon produrable pour la première fois au mois de septembre 2020. J'ai été très surprise par le foisonnement d'idées qui y régnait et la motivation et l'enthousiasme des personnes présentes.

Le salon produrable est le plus grand rendez-vous européen des acteurs et des solutions de l'économie durable. https://www.produrable.com

Un salon comme celui-là est particulièrement intéressant grâce à la qualité et à la diversité des conférences qui sont présentées.

J'assiste donc à l'une d'elles, je ne me souviens plus du thème, présenté par 3 jeunes gens trentenaires au style dynamique et j'ajouterai, un peu donneur de leçons sur les bords. Ils terminent leur conférence en donnant quelques conseils sur l'attitude que l'on peut avoir au quotidien : ne pas utiliser d’essuie-tout en papier, ne pas faire couler l'eau du robinet en permanence quand on fait la vaisselle (j'exagère à peine mais c'était de cet ordre là et vous comprenez bien sûr pourquoi j'ai choisi ces 2 exemples).

Et leurs remarques tenaient du : « ma grand-mère m'a dit » ou bien « mon vieux tonton me disait ».

En fait, à ces trentenaires qui n'ont pas connu leur grand-mère, leur arrière-grand-mère ou leur grand-père, un certain nombre de gestes évidents, n'ont pas été transmis. Cela a sauté, je dirai, 2 générations : les 50 années où le genre humain a dérapé.

Petit aparté : c'est pareil pour la danse, qui est devenue quelque chose d’inaccessible pour le commun des mortels, pour laquelle il faut prendre des cours parce que ce n'est plus transmis dans le cercle familial et qui a pour conséquence que l'on s'ennuie mortellement désormais dans les fêtes de famille, alors que c'est quelque chose d'absolument indispensable et de joyeux. Je ferme la parenthèse.

Illustrons

En complément de ces exemples personnels, je vais retranscrire ici 2 textes que j'ai trouvé sur Facebook

Je vais pouvoir remercier l'auteur du premier puisque j'ai retrouvé son profil, une certaine Martine GT, qui a publiée ce texte le 7 mai 2015.

Je ne sais pas si c'est elle qui l'a écrit mais je la remercie de me permettre de le reproduire ici.

Je n'ai pas retrouvé l'auteur de l'autre texte mais il se reconnaitra et je le remercie de l'avoir si bien rédigé et de ma permettre de la reproduire ici.

Seuls les + de 50 ans peuvent comprendre !

A la caisse d'un supermarché, une vieille dame choisit un sac en plastique pour ranger ses achats.

La caissière lui reproche de ne pas se mettre à l'écologie et lui dit:

" Votre génération ne comprend tout simplement pas le mouvement écologique.

Seuls les jeunes vont payer pour la vieille génération qui a gaspillé toutes les ressources ! "

La vieille femme s'excuse auprès de la caissière et explique :

-Je suis désolée, il n'y avait pas de mouvement écologiste de mon temps."

Alors qu'elle quitte la caisse, la mine déconfite, la caissière ajoute :

"Ce sont des gens comme vous qui ont ruiné toutes les ressources à nos dépens.

C'est vrai. Vous ne considériez absolument pas la protection de l'environnement dans votre temps ! »

Alors, un peu énervée, la vieille dame fait observer qu'à l'époque, on retournait les bouteilles de verre consignées au magasin. Le magasin les renvoyait à l'usine pour être lavées, stérilisées et remplies à nouveau : les bouteilles étaient recyclées.

Mais on ne connaissait pas le mouvement écologique.

Elle ajoute :

« De mon temps, on montait l'escalier à pied : on n'avait pas d'escaliers roulants et peu d'ascenseurs.

On ne prenait pas sa voiture à chaque fois qu'il fallait se déplacer de deux rues : On marchait jusqu'à l'épicerie du coin.

Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique.

On ne connaissait pas les couches jetables : On lavait les couches des bébés. On faisait sécher les vêtements dehors sur une corde. On avait un réveil qu'on remontait le soir. Dans la cuisine, on s'activait pour préparer les repas ; On ne disposait pas de tous ces gadgets électriques spécialisés pour tout préparer sans efforts et qui bouffent des watts autant qu'EDF en produit.

Quand on emballait des éléments fragiles à envoyer par la poste, on utilisait comme rembourrage du papier journal ou de la ouate, dans des boîtes ayant déjà servi, pas des bulles en mousse de polystyrène ou en plastique. On n'avait pas de tondeuses à essence autopropulsées ou auto portées : On utilisait l'huile de coude pour tondre le gazon. On travaillait physiquement; on n'avait pas besoin d'aller dans un club de gym pour courir sur des tapis roulants qui fonctionnent à l'électricité.

Mais on ne connaissait pas le mouvement écologique.

On buvait de l'eau à la fontaine quand on avait soif. On n'utilisait pas de tasses ou de bouteilles en plastique à jeter. On remplissait les stylos dans une bouteille d'encre au lieu d'acheter un nouveau stylo. On remplaçait les lames de rasoir au lieu de jeter le rasoir entier après quelques utilisations.

Mais on ne connaissait pas le mouvement écologique.

Les gens prenaient le bus, le métro, le train et les enfants se rendaient à l'école à vélo ou à pied au lieu d'utiliser la voiture familiale et maman, comme un service de taxi 24 H sur 24. Les enfants gardaient le même cartable durant plusieurs années, les cahiers continuaient d'une année sur l'autre, les crayons de couleurs, gommes, taille- crayon et autres accessoires duraient tant qu'ils pouvaient, pas un cartable tous les ans et des cahiers jetés fin juin, de nouveaux crayons et gommes qui portent un logo différent chaque année.

Mais, c'est vrai, on ne connaissait pas le mouvement écologique !

On n'avait qu'une prise de courant par pièce, et pas de bande multiprises pour alimenter toute la panoplie des accessoires électriques indispensables aux jeunes d'aujourd'hui.

ALORS VIENS PAS ME FAIRE CHIER AVEC TON MOUVEMENT ECOLOGISTE !

Tout ce qu’on regrette, c’est de ne pas avoir eu assez tôt la pilule, pour éviter d’engendrer la génération des jeunes cons comme vous, qui s’imagine avoir tout inventé, à commencer par le travail, qui ne savent pas écrire 10 lignes sans faire 20 fautes d’orthographe, qui n’ont jamais ouvert un bouquin autre que des bandes dessinées, qui ne savent pas qui a écrit le Boléro de Ravel…, qui ne savent pas mieux où passe le Danube quand on leur propose Vienne ou Athènes, mais qui croient tout de même pouvoir donner des leçons aux autres, du haut de leur abîme d’ignorance !

MERDE à la fin ! - (ah ! ça défoule !)

Merci de ne pas imprimer ce message afin de préserver l'environnement.

Mais ne vous privez pas de faire suivre !

Merci, Martine pour ce texte plein d'énergie !


Je ne sais plus où j'ai trouvé le 2e texte mais je le trouve tout aussi significatif. Je remercie l’auteur initial à l’avance.

Voici la « Lettre d'une mère à son fils :

Mon chéri,

Vendredi, au lieu d'aller au lycée, tu as participé à la manifestation pour la défense du climat. Aussi avec ton père, avons-nous décidé d'être sensible à ta cause et nous allons tout faire pour réduire l'empreinte carbone de la famille.


A compter de ce jour, nous supprimons tous les smartphones, ta console de jeux, l'internet et la télévision. Il paraît que cela génère des déchets électroniques qui empoisonnent les rivières du sud-est asiatique.

Nous n'irons plus en vacances au ski, ni à l'étranger en avion, ni même sur la Côte d'Azur, avec le camping-car, que d'ailleurs nous allons revendre. L'été prochain, ton père et moi avons programmé la remontée (du canal du Midi) de la rivière Somme (Département 80) par les berges à vélo jusqu’à son embouchure, la Baie de Somme, et où nous pourrons explorer le magnifique parc du Marquenterre et sa réserve Ornithologique. Tu t’entraîneras en allant au collège, la batterie de ta trottinette électrique n'est pas recyclable.

Pour les vêtements, plus de marque fabriquée par des mains d'enfant, nous achèterons des vêtements en tissu éco-responsable, genre lin ou laine écrue.

Nous mangerons bio, vu que nous économiserons sur les transports et banniront les nourritures industrielles comme tes « mars » ou les canettes de «coca».

Le soir, nous nous mettrons tous à la lecture, sur des livres en papier recyclé, et nous jouerons aux échecs, aux dames et aux petits chevaux, avec des jeux en bois du Jura, il va de soi.

Nous nous coucherons tôt pour économiser la lumière.

Nous sommes certains que tu adhèreras à ce programme enthousiasmant.

Tes parents qui t'aiment. »


Vers plus de sérénité, quelque part, elle est là, la proposition de ses parents bienveillants !


Avant la révolution industrielle, tout était écoresponsable

Je voudrais reprendre aussi la remarque si pleine de bon sens de Jean Marc Jancovici :

Avant l'invention de la machine à vapeur, tout était écologique. Et Oui !

Les bateaux étaient à voile et étaient propulsés par le vent (On oubliera les galériens mais …)

Les moyens de transport étaient mobiles, à défaut d'être auto mobile, certes on allait moins vite, mais là contrainte temps n'était pas la même, ou au moins perçue différemment.

La terre produisait de la nourriture, sans engrais ni pesticides, mais les aliments avaient du goût (On oubliera les quelques famines … qui ont juste un peu déclenché la révolution).

On mourait de maladie, ou en accouchant.

Bref changeons nos comportements et retrouvons le meilleur des 2 mondes :

Celui qui était sans excès de gaz à effet de serre, sans engrais et sans pesticides

Et celui qui est capable de soigner les maladies et de nourrir presque 8 milliards d'êtres humains.


Quelles mesures allez- vous mettre en place pour protéger la Planète,

dans le cadre de votre entreprise ?

N’hésitez pas à vous abonner et à liker bien sûr.

En parler ? https://www.rsepourtous.fr/rendez-vous

A la semaine prochaine

Environnementalement Vôtre

Véronique

RSE POUR TOUS

Copyright Véronique Mascré//RSE pour Tous - Tous droits réservés